Mikael: Journaliste culture, et écrivain frustré (comme presque tous les journalistes). Passionné de cinéma depuis mon enfance, et de grand cinéma depuis mes 15 ans environ, l’âge où j’ai vu Lost Highway pour la première fois. Je n’ai pas de genre préféré, je suis plutôt ouvert à tous les cinémas, en revanche je suis anti-nouvelle vague, et le resterai jusqu’à ma mort. Il paraît que je peux faire preuve de mauvaise foi, mais j’en doute.
Les Noces Funèbres se scindent en deux univers clairement définis : celui des vivants, terne et gris, et celui des défunts, bien plus joyeux et coloré.
The Nightmare before Christmas (titre original du film, bien plus mélodieux et original par ailleurs) comporte déjà la trame du film, et il a dès lors suffi de rajouter une intrigue amoureuse et un grand méchant digne de ce nom pour obtenir le scénario final.
On est certes loin des obsessions morbides de son auteur, mais le film porte sans aucun doute sa patte, et il est intéressant de voir le contraste avec le reste de sa filmographie.
Il n'est pas évident pour la génération actuelle, gorgée d'effets spéciaux de première qualité et d'univers fantastiques ultra stylisé de se retrouver dans ce film à l'esthétique volontairement kitsch.
Tim Burton est un Personnage, un auteur, un toon en lui-même, un enchanteur aux multiples facettes que nous vous invitons à re(découvrir) à travers la rétrospective consacrée à ce troubadour, conteur et créateur d'univers...
Le plus effrayant dans cette histoire, c'est que Lazarus Effect a déjà rapporté plus de six fois sa mise de départ, prouvant que les studios ont eu raison de poursuivre dans cette même veine.
C'est dans le cadre prestigieux du Mk2 Grand Palais que Marjane Satrapi a accepté de se prêter à un jeu de questions réponses avec divers journalistes, suite à la projection presse de The Voices.