Je suis un soldat est l'histoire de deux premières fois. Laurent Larivière signe ici son premier long métrage, directement sélectionné et présenté à Cannes dans la catégorie Un Certain Regard.
« L’Ombre des femmes » est infiniment intemporel, se déroulant dans un Paris inconnu, secret et légèrement suranné, que le noir et blanc de Renato Berta irradie d’une lumière argentée, conférant un côté légèrement onirique au métrage.
La première impression que l’on a du Troisième Homme, c’est sa musique, signée Anton Karas, un air entêtant joué à la cithare et qui reste en mémoire pendant longtemps. Cet air va accompagner une histoire désabusée, cynique et qui refuse toutes les facilités habituelles du genre.
Le film est un véritable torrent d'émotions tant il fait de l'appartement de la mère, formidablement incarnée, un lieu de mémoire, de consécration de la culture, un lieu où toute une vie défile en quelques plans aériens.
"Les Cowboys" est un tableau ambitieux, celui d'une famille tout autant qu'un voyage à la poursuite d'une jeune fille convertie à l'islam radical par amour.
Dans De rouille et d'os, adapté du recueil de nouvelles de Craig Davidson, "Un goût de rouille et d'os", Audiard suit le parcours de Stéphanie (enfin un beau rôle pour Marion Cotillard), une femme détruite au plus profond et qui se reconstruit aux côtés d'un homme en pleine perte de ses moyens. L'électrochoc est le moyen, toujours radical, de revenir à la surface.