La star David Bowie nous a quitté ; la légende, elle, restera à jamais
David Bowie s’est éteint dimanche 10 janvier à l’âge de 69 ans, laissant derrière lui bon nombre de succès artistiques, autant musicaux que cinématographiques
L’année 2016 commence sous de biens mauvais auspices, à la fois dans le monde de la chanson et du septième art. Après la disparition de Michel Delpech le 2 janvier et celle de Michel Galabru le 4 janvier, c’est au tour d’une légende internationale, officiant dans les deux domaines cités ci-dessus, de nous quitter. Il s’agit de David Bowie, mort ce dimanche 10 janvier à l’âge de 69 ans, qui s’est battu courageusement de longs mois durant contre un cancer.
Chanteur et acteur mythique, il a conféré à la musique et au cinéma une dimension magique, quasi mystique, à la fois unique et très diversifiée en tablant sur plusieurs registres. Un véritable caméléon. Dans la musique, il devient une star internationale avec la création de son personnage le plus fou, Ziggy Stardust, en 1972. Sa carrière est lancée : s’imposant tout à tour dans le jazz, la soul, confirmant son statut d’idole dans la pop-rock, à travers des looks toujours plus novateurs et extravagants, ses chansons se feront connaître au-delà de 140 millions d’albums vendus dans le monde.
De ses hits les plus célèbres, on retiendra surtout Let’s dance, Life on Mars, Modern Love ou Heroes.
Par ailleurs, Bowie a également interprété de nombreux personnages marquants au cinéma. Tout d’abord, son premier rôle en tant qu’extra-terrestre dans L’Homme Qui Venait d’Ailleurs de Nicolas Roeg en 1976, film culte et pilier de la science-fiction.
Puis, un ancien soldat prostitué dans Just a Gigolo de David Hemmings, dernier film avec la regrettée Marlene Dietrich.
Mais c’est surtout dans les années 80 que David Bowie connaîtra l’apogée de sa carrière d’acteur. Il enchaîne les rôles pour les réalisateurs les plus respectés : un vampire mourant dans Les Prédateurs de Tony Scott (1983), un soldat prisonnier dans Furyo de Nagysa Oshima (1983), ou encore Ponce Pilate dans La Dernière Tentation du Christ de Martin Scorsese (1988). Son éclectisme s’illustre également par une apparition dans la série Twin Peaks de David Lynch, des caméos irrésistibles et auto-dérisoires (Zoolander de Ben Stiller) et des voix de dessins animés (la trilogie Arthur et les Minimoys de Luc Besson).
A travers cette carrière riche, iconoclaste et exemplaire, David Bowie s’est toujours pleinement épanoui artistiquement parlant, comme l’atteste la sortie de Blackstar, son dernier album, juste avant son départ prématuré. Son nom restera associé à tout un pan de la culture pop, et à de nombreux films devenus cultes au fil des années. Une page se tourne, mais la légende reste. Bowie est éternel. Salut l’artiste !